Nous proposons un programme divers et varier pour nos étudiants
INTRODUCTION A L’ANCIEN TESTAMENT
Dans la tradition chrétienne, il existe deux versions différentes de l’Ancien Testament ou du Premier Testament
comme le désigne l’exégète allemand EricZenger. L’AT des protestants reprend simplement la Bible du judaïsme, alors que
celui de l’Église Catholique se base sur la tradition grecque des LXX, laquelle introduit un certain nombre de livres qui
n’ont pas trouvé de place dans le canon juif. De manière générale, ce cours se veut une introduction historique et
scientifique aux textes de l’Ancien Testament. Le cours d’introduction à l’A. T. tiendra donc compte des deux traditions.
Tout en tenant compte de l’histoire d’Israël ancien, on tentera, d’un point de vue méthodologique et non simplement
confessionnel, de comprendre les livres dans leur cohérence interne et en fonction des circonstances historiques dans
lesquelles ils auraient pu être rédigés.
INTRODUCTION AU NOUVEAU TESTAMENT
Le Nouveau Testament est un vaste univers de textes non littéraires, pour la plupart, rédigés pour l’édification des
communautés de croyants en Jésus Christ. Les documents ou livres qui composent le Nouveau Testament comportent
divers genres littéraires : historique, biographique, épistolaire, prophétique etc. Rédigés dans un contexte historique précis
où l’Ancien Testament était considéré comme Parole de Dieu, ces documents ont connu une fortune plutôt heureuse et
ont reçu, au fil des années et siècles, l’estampille de l’inspiration. Devenus normatifs pour l’Eglise et les croyants, ils ont été
rassemblés pour former le corpus connu sous le nom de Nouveau Testament.
Afin de mieux comprendre ces textes, il est nécessaire de connaître leur milieu de vie culturel, religieux, politique,
géographique, selon les recommandations du Magistère, face aux défis du siècle des Lumières : Providentissimus Deus de
Léon XIII et Divino AfflanteSpiritu de Pie XII constituent le point de départ de ce cours. L’étudiant devra ensuite se
familiariser avec ces différents milieux : sociologique et religieux, l’Intertestament, le Judaïsme, l’Empire romain,
l’Hellénisme, Qumran, le Rabbinisme. Il devra comprendre comment et pourquoi la parole proclamée (tradition orale) est
devenue texte écrit.
HISTOIRE ET MÉTHODES DE L’EXÉGÈSE
Les méthodes d’exégèse désignent les procédures et outils utiles pour l’analyse du texte biblique, en vue de bien
comprendre ce que l’auteur voulait communiquer à ses lecteurs dans son propos. Comment la Bible a-t-elle été interprétée
dans l’histoire et comment doit-elle être interprétééaujourd’hui ?.Voilà les deux questions auxquelles nous répondrons dans
ce cours. Après un rapide parcours sur l’histoire de l’exégèse biblique, le cours présente aux étudiants tour à tour l’exégèse
historico-critque dans ses articulations, puis les méthodes synchroniques d’analyse littéraire, notamment l’analyse
rhétorique, l’analyse sémiotique et l’analyse narrative.
PENTATEUQUE
Comment « introduire » une introduction ? Cette question, apparemment banale, revêt pourtant toute son importance. En effet, s’engager à un cours d’introduction au pentateuque c’est «prétendre » remonter au début de tout. La première partie du cours consistera à « déconstruire » certains a priori sur le pentateuque afin de mieux fonder son
étude à sa juste valeur. Pour ce faire, nous optons pour la méthode diachronique par laquelle il nous parait important de revenir sur les différentes recherches faites par les exégètes à partir de la méthode historico-critique ainsi que les débats y relatifs. Dans la seconde partie, l’intérêt porte sur l’étude du texte «pentateucal » dans sa forme canonique actuelle. Par une approche synchronique, les différents livres constitutifs seront passés en revue : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les
Nombres et le Deutéronome. La pointe de chacune de ces études sera de dégager, après un scrutin attentif du texte, la richesse exégético-théologique desdits livres. Ce qui serait d’un apport, non moins important, face aux défis pastoraux actuels, et partant une croissance spirituelle pour tous ceux et toutes celles qui acceptent d’entrer par la porte de la foi.
LES LIVRES HISTORIQUES
Ce cours se veut une connaissance approfondie des livres historiques de la Bible, les premiers prophètes (Josué, Juges, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois). Or de nos jours, on ne peut pas étudier cette littérature sans tenir compte des travaux de
Martin Noth sur l’historiographie deutéronomiste. C’est pourquoi, dans la première partie, le cours tâchera de répondre à la question de l’historiographie deutéronomiste : sa définition et ce qui a conduit à l’élaboration de cette théorie. La deuxième partie sera une analyse détaillée du contenu de chacun des livres de cette littérature. Et la troisième partie essaiera de brosser un aperçu général sur la deuxième histoire d’Israël, celle qui se trouve relatée dans les livres d’Esdras, des
Chroniques et de Néhémie.
LIVRES PROPHÉTIQUES
Présentation générale du prophétisme biblique dans son contexte historique et culturel. Ce cours se préoccupera
essentiellement des prophètes «écrivains». Après avoir présenté une esquisse de la vocation prophétique, nous insisterons sur les différents genres littéraires, et enfin nous dégagerons le message central de chaque prophète, à travers l’analyse de quelques textes et la situation du prophète dans son contexte historique.
LIVRES POÉTIQUES & SAPIENTIAUX
L’intitulé de ce cours exprime la composition binaire de la matière à traiter : les écrits de sagesse et les livres poétiques. Ces deux ensembles littéraires plongent leurs racines dans des milieux culturels dont la connaissance détermine
la compréhension des écrits bibliques cités. Ceux-ci, en assumant la poésie hébraïque et en portant la volonté de guider
l’expérience existentielle de l’homme, expriment une anthropologie, une cosmologie et une théologie spécifiques. La découverte de cette pensée, par l’étude de certains textes emblématiques, constituera la deuxième étape de l’enseignement, qui proposera, dans une troisième partie, une actualisation de la poésie et de la sagesse vétérotestamentaires. Deux pistes bibliographiques seront particulièrement explorées : les introductions et les commentaires de l’Ancien Testament consacrés au corpus à étudier.
LES EPÎTRES DU NOUVEAU TESTAMENT
Le monde hellénistique a exercé une influence certaine sur le NT.
L’art épistolaire, très répandu à l’époque du NT, est fortement présent dans nos documents, 21 au total. En tête de liste, les
13 lettres de Paul, puis la lettre aux Hébreux et les lettres catholiques. Elles servent de canal d’évangélisation, de réconfort
et d’exhortation. Paul a ouvert la voie dans ce domaine et il sera imité par d’autres écrivains après lui, et même par les
Pères de l’Eglise. Le NT contient-il des lettres ou des épîtres ? Comment des écrits circonstanciels sont-ils devenus les
traités de Théologie et de foi que l’Eglise connaît aujourd’hui ? Le cours se propose de suivre Paul dans son itinéraire
missionnaire, dans l’exposition de sa théologie, ainsi que les autres écrits considérés comme lettres.
SYNOPTIQUES ET ACTES DES APÔTRES
En parcourant les Synoptiques et les Actes des Apôtres, l’étudiant sera entrainé et attiré dans la découverte du fait
synoptique et du second volume du récit lucanien. Les enjeux littéraires, théologiques et soci-historiques du fait synoptique
et des Actes seront mis en lumière à partir de l’étude du vocabulaire, du contexte, de la structure des axes théologiques, de
l’intertextualité et de l’actualisation des péricopes choisies.
CORPUS JOHANNIQUE
La matière proposée dans le cadre de ce cours poursuit un double objectif : offrir des connaissances
fondamentales sur la littérature johannique tout en perfectionnant la pratique exégétique. Les enseignements porteront sur
deux points essentiellement : une introduction sur les considérations générales des écrits johanniques et un parcours de
chacun de ces écrits. Certaines péricopes seront étudiées : Jn 1,1-18 (le prologue) ; 1Jn 4,7-21 (la source de la charité) et
pour l’Apocalypse, on parlera de la symbolique des chiffres. L’étude des textes sera faite en lecture continue non sans
mettre en valeur les approches diachroniques et synchroniques.
HÉBREU I ET II
L’Ancien Testament est composé en grande partie en Hébreu. La connaissance de ses livres passe ainsi par
l’apprentissage et la maîtrise de la langue hébraïque. Contrairement à ce que beaucoup disent et pensent, à propos de
l’hébreu, elle est une langue passionnante et facile d’accès. Le cours que l’ETSC offre aux étudiants en théologie est une
initiation qui permet l’acquisition des règles fondamentales comme pour toutes les langues. L’accent est mis ici surtout sur
la méthode analytique et sur la mémorisation progressive d’un vocabulaire fondamental.
GREC BIBLIQUE I ET II
Ce cours vise à offrir des rudiments de grec biblique nécessaires à une solide culture théologique. Pour ce faire, il
initie aux notions élémentaires de morphologie et de syntaxe, sans oublier de faire acquérir le vocabulaire de base. En
marge de la présentation magistrale de la matière, une part importante sera accordée aux exercices pratiques inspirés du
Nouveau Testament Grec.
LATIN I ET II
Le LATIN, la langue de l’antique Rome, est devenu progressivement la langue officielle de l’Eglise en Occident. Il
a façonné et marqué quatre domaines en particulier :
1. a partir du quatrième siècle la Vulgate de Jérôme a été la forme officielle, «authentique» pour l’approche et l’étude de la
Bible.
2. La liturgie de l’Eglise; notamment le Missel Romain, ont composé en latin une myriade de textes, qui nourrissent
aujourd’hui encore la foi et la spiritualité des fidèles.
3. Le domaine de la Patrologie, la recherche théologique, l’enseignement doctrinal en particulier la scholastique ont adopté
le Latin pour s’exprimer.
4. Il faut rappeler enfin que même de nos jours les documents de l’Eglise, l’enseignement du Pape ainsi que les textes de la
Curie Romaine sont redigés en Latin.
Le français est une langue néolatine, par conséquent, sa connaissance est au service également d’une maîtrise du français.
INTRODUCTION A LA THÉOLOGIE CHRETIENNE
Le document de la Commission Théologique Internationale, intitulé « La Théologie aujourd’hui: Perspectives,
Principes et critères », définit la théologie comme étant „une réflexion scientifique sur la Révélation divine, que l’Eglise
accueille dans la foi comme la vérité salvatrice universelle“. De fait, cette définition vient en écho à l’instruction de la
Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur la vocation ecclésiale du théologien, Donumveritatis, signé par le pape émérite
Benoît XVI, qui stipule: „La théologie s’est progressivement constituée en un véritable savoir scientifique“. Et l’Instruction
de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de poursuivre dans la même foulée: „Il est donc nécessaire que le théologien
soit attentif aux exigences épistémologiques de sa discipline, aux exigences de rigueur critique, c’est-à-dire au contrôle
rationnel de chaque étape de sa démarche“.
Sous cet éclairage notre cours d’introduction à la théologie chrétienne qui se donne pour objectif d’introduire à la méthode
de la théologie et à son statut scientifique comme intellectusfidei, apparaît finalement comme une contribution à ce qui se
donne à lire comme un impératif méthodologique de notre temps.
INTRODUCTION À LA THÉOLOGIE AFRICAINE
Comme toute théologie, la théologie africaine a quatre caractéristiques principales qui doivent ressortir dans l’élaboration
de son discours pour dire Dieu à l’homme africain. Elle est contextuelle, plurielle, universelle, communautaire.
Objectif : Ce cours, sera plus qu’une simple présentation de la carte biographique et thématique de la théologie africaine. Il
vise à susciter auprès des participants la passion d’être et d’agir en théologiens africains dans une Afrique qui se réveille, qui
croit au Christ et qui proclame son message d’espérance à toute l’humanité.
Contenu : Trois axes essentiels, qui correspondent à la tri-partition de la temporalité vont marquer ce pèlerinage
scientifique : le passé, le présent et le futur de la théologie africaine. Ainsi, seront analysés la naissance controversée ; les
tendances actuelles ; quelques figures majeurs de la théologie africaine ; les deux synodes sur l’Afrique ; les perspectives
actuelles. Une interrogation-provocation va alimenter ce parcours : Quelle théologie et quel théologien pour quelle Afrique ?
THÉOLOGIE FONDAMENTALE
La théologie étant définie comme « la foi en quête d’intelligence », le cours de théologie fondamentale visera à
préciser la fonction spécifique de cette discipline dans le paysage de la théologie chrétienne. Avant de nous appesantir sur
son objet formel qui est l’autorévélation de Dieu en Jésus-Christ, nous commencerons par explorer le contexte historique
qui a favorisé son émergence. Nous nous intéresserons de ce fait aux rapports qu’entretiennent la théologie fondamentale
et l’apologétique classique ; des rapports qui mettent en évidence le caractère dialogique de la discipline qui nous intéresse.
L’approfondissement du thème de l’autorévélation de Dieu en Jésus-Christ nous ouvrira à l’importance des lieux
théologiques que sont l’Écriture, la Tradition, l’Histoire, le Magistère ecclésial, et l’expérience croyante du peuple de Dieu.
Tout ce parcours sera traversé par l’exigence de crédibilité qui est inhérente à l’autorévélation pour ses destinataires. Cette
dernière problématique nous mènera à la question de l’inculturation de la théologie en contexte africain. Un quart du
volume horaire du cours sera consacré aux exposés qui initieront les Étudiants à la recherche théologique.
THEOLOGIE DES RELIGIONS NON CHRETIENNES
En réponse à une situation historique marquée au plan religieux par un dynamisme incontestable des grandes
religions non chrétiennes, mais aussi conséquemment à une intuition maîtresse du concile Vatican II qui, pour la première
fois dans l’histoire du magistère romain, a porté un jugement positif sur les religions non chrétiennes, la théologie des
religions est apparue ces dernières années, notamment avec des théologiens comme Claude Geffré, comme l’une des
disciplines théologiques les plus vivantes. Ce cours propose justement d’aller à la découverte du laborieux processus
d’émergence d’une théologie chrétienne des religions qui, à travers les débat autour de la triadique: exclusivisme
ecclésiologique – exclusivisme christologique – pluralisme religieux, aura finalement permis au pluralisme religieux de se
profiler comme l’un des horizons majeurs de la théologie au 21è siècle.
INTRODUCTION A LA LITURGIE
Comme son titre l’indique, le cours a pour but d’introduire à la liturgie de l’Église. La Constitution « De Sacra
liturgie » SacrosanctumConcilium, exprime le souci pastoral de Vatican II de redonner la liturgie au peuple de Dieu rassemblé
en le conviant à une participation active et consciente à la célébration du mystère du Christ présent dans les actions
sacramentelles. Le Concile insiste beaucoup sur l’aspect théologico-biblique qui voit l’Église réactualiser au milieu du
peuple l’œuvre rédemptrice du Christ mort et ressuscité, Lui le vivant.
Mais pour mieux appréhender cette nouvelle vision de la liturgie selon Vatican II, il faut partir de sa nature, de
l’évolution historique de ses formes avec référence aux principales sources antiques et aux familles liturgiques de l’Orient et
de l’Occident. Il faudra en plus définir ses principes fondamentaux, son contenu théologique, ses orientations pour la
pratique de la pastorale liturgique enfin, poser les principes et les critères pour l’inculturation de la liturgie.
SANCTIFICATION DU TEMPS
En partant de la question : « Qu´est-ce que la sanctification du temps ?», nous tâcherons d´atteindre l´objectif de la
prière liturgique : la sanctification de l´homme dans le temps, ou la sanctification du temps en tant que structure
existentielle de l´homme où s´effectue sa rencontre avec Dieu. A cet effet, nous découvrirons le temps liturgique comme
le kairos du salut que Dieu apporte à l´homme et qui constitue le noyau de toute action liturgique.
L´évocation de quelques articulations historiques nous fera découvrir que la célébration du mystère du salut du
Christ par l´Église s´est structurée progressivement dans l´histoire. On partit de la pâque hebdomadaire à la pâque
annuelle, en laissant place à la structuration de l´année liturgique dont le centre de gravité est le mystère pascal. Dans cette
perspective, le dimanche s´avère « le Seigneur des jours » qui illumine les autres jours de la semaine et de l´année ;
l´Eucharistie, mémorial du Seigneur comme source et sommet du culte de l´Église ; la liturgie des heures comme
sacrement de la prière constante du Christ. L´étude de ces grandes articulations du cours nous amènera à déterminer sa
finalité : vivre la mystique chrétienne, celle de conformer toute sa vie à celle du Christ dans le cours du temps.
CHRISTOLOGIE
La christologie est une relecture de la divinité ou messianité de Jésus c’est- à -dire de sa relation avec Dieu et son
plan du salut. Elle a pour objet l’identité, la mission et le destin historique et pascal de Jésus Christ. Elle est réponse à la
question toujours actuelle de Jésus : « Et vous, qui dites –vous que je suis ? » (Mc 8,29). La réponse à cette question
consistera globalement à retracer d’abord le subtil chemin d’élaboration de la confession de foi de cette divinité et du
renouvellement des problématiques que cela a posé tout au long de l’histoire du christianisme. Il sera question de
présenter les titres employés dans la Bible pour exprimer cette confession par les communautés chrétiennes et
ensuiteseulement essayer de découvrir la vérité sur son humanité, sa divinité, sur l’économie de l’incarnation et sur l’unité
de sa personne, etc.
ANTHROPOLOGIE CHRETIENNE
Il sera question dans ce cours d’Anthropologie Chrétienne d’aborder le triple enracinement de l’homme ( en Dieu,
en la nature et en l’homme). Nous allons aborder la question de la « Protologie, Grâce et Eschatologie », c’est-à-dire de «
Théologie de la Création et Théologie des fins dernières ou d’Achèvement ». L’objectif du cours est donc de situer la
problématique de la création, la grâce et l’eschatologie, d’analyser les données bibliques et historiques essentielles et
d’interpréter les éléments dogmatiques, théologiques et scientifiques concernant notre cours. Nous parcourrons donc l’arc
théologique de l’économie du salut qui va de la création originelle à l’accomplissement plénier de toutes choses en Christ,
par-delà la chute, et la grâce qui nous en relève par la vertu du sang du Christ.
ECCLESIOLOGIE
L’ecclésiologie est le discours théologique de l’Église sur elle-même, le miroir d’où elle se renvoie à elle-même son
image au cours des âges en se redéfinissant continuellement. Nous inspirant de l’actualité théologique et ecclésiologique
depuis le Concile Vatican II, le cours partira des fondements bibliques de l’Église pour articuler ses dimensions mystérique
et institutionnelle. Ce sera aussi le lieu d’approfondissement des rapports Christ-Eglise et Eglise-Royaume.
Nous développerons ensuite un rapide parcours historique de l’Eglise de l’époque des Pères de l’Église jusqu’à la
scolastique. Le tournant de la Réforme et la Contre-Réforme dont l’ecclésiologie du XIXe s. constitue l’aboutissement
occupera une place importante dans notre parcours. Il éclaire la thèse du passage d’une Église centralisée à une Église
communion qui traduit le mieux, à notre avis, un des aspects de la nouveauté de l’ecclésiologie de Vatican II.
L’approfondissement de certains thèmes majeurs de l’ecclésiologie contemporaine, dont ceux d’Église peuple de Dieu ;
d’Église communion ; du rapport Eglise-Monde ; et de la place de Marie dans l’Église, conclura notre parcours.
MARIOLOGIE
« Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 28b). « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le
fruit de ton sein ! » (Lc 1, 42b). « Désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (Lc 1, 48b). Ces trois éloges
de l’archange Gabriel (Annonciation), d’Elisabeth (Visitation) à Marie, de Marie sur elle-même (Magnificat) et bien d’autres
plongent les hommes et les femmes de notre temps dans un immense mystère autour de la personne de Marie dont le rôle
et la place dans l’histoire du salut n’a pas cessé d’alimenter les débats théologiques tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de
l’Eglise catholique. Par ailleurs, l’amour pour la dévotion Mariale d’un côté et la réticence à cette dévotion de l’autre au sein
des Eglises dites chrétiennes continuent, dans un sens tout comme dans l’autre, d’avoir un impact sur la profession et le
vécu de la foi chrétienne. C’est à ce titre que la Mariologie comprise comme une réflexion théologique sur la Vierge Marie dans le mystère du salut se donne pour mission de clarifier et d’approfondir la révélation divine à propos de la Mère de
Jésus-Christ, pour mieux la connaître et pour mieux la glorifier.
ŒCUMÉNISME
Au soir de sa course terrestre, le Seigneur Jésus Christ priait pour que tous soient un (CfJn 17, 21), parce que les
divisions sont un scandale au Corps du Christ. La culture œcuménique devient ainsi une exigence du Seigneur et de notre
temps. Les étudiants que nous formons devraient être capables d’adhérer à la vérité qui sauve, de dialoguer avec les autres
chrétiens catholiques ou non, de pouvoir les comprendre et corriger, s’il le faut, leurs erreurs, de pouvoir prêcher aux
auditoires/assemblées plurielle. Au sortir de leur formation, ils auront aussi à célébrer des mariages mixtes et seront en
contact avec des personnes de toutes les obédiences religieuses. Le cours d’œcuménisme les prépare à cela.
INTRODUCTION A LA THÉOLOGIE SACRAMENTAIRE
Ce cours est, comme son nom l’indique, une introduction à un discours très ardu : la théologie sacramentaire. La question de base est de savoir le pourquoi d’une réflexion fondamentale globale sur les sacrements, alors que la théologie de l’Église primitive n’en connaît aucune. L’Église primitive connaît en effet une doctrine sur les sacrements en
particulier, un par un. Le théologien Karl RAHNER, dans son livre Église et Sacrements, s’était déjà posé la question de
savoir «la nature réelle d’une réflexion fondamentale sur les sacrements.Le «DeSacramentis in genere» remonte à l’ère de la
théologie scolastique. On remarque de nos jours une désaffection à l’égard de la pratique religieuse des sacrements. La question concerne la vie de l’Église et la vie chrétienne. Il convient de mieux la creuser. Nous allons nous intéresser aux problèmes concernant la sacramentalité. Nous définirons l’identité du sacrement, sa nécessité. Notre étude nous permettra ainsi de remonter à la tradition : Tertullien, Augustin, Thomas, les Pères du
Concile de Trente – d’étudier les Pères du Concile Vatican Il. Nous pourrons alors comprendre ce qu’est un sacrement –
pourquoi un sacrement? Notre souci sera une étude systématique qui, pour être théologique, devra avoir au départ un fondement anthropologique.
PÉNITENCE ET RÉCONCILIATION
Ce cours s’inscrit dans le prolongement et l’approfondissement de l’enseignement introductif sur la théologie
sacramentaire. Il propose une découverte particulière du sacrement de la réconciliation dont il présente les aspects
doctrinaux, historiques, liturgiques, pastoraux et anthropologiques.
En plus de la présentation magistrale assurée par l’enseignement, les étudiants participeront par des exposés
thématiques.
BAPTÊME & CONFIRMATION
Le Baptême et la Confirmation constituent avec l’Eucharistie les trois sacrements de l’initiation chrétienne. Ces
trois sacrements célèbrent, chacun selon son mode propre, le même mystère, à savoir l’incorporation au Christ mort et
ressuscité. Notre étude ici portera uniquement sur le Baptême et la Confirmation. Nous présenterons ces deux sacrements
l’un après l’autre.
Le Baptême est le sacrement radical et fondamental de la vie chrétienne. C’est le Baptême qui scelle l’engagement
du néophyte et l’habilite à faire partie du peuple messianique. Le Baptême reste le facteur d’unité d’Églises chrétiennes.
L’Écriture Sainte occupe une place de choix dans l’étude du Baptême. Les questions à grande incidence pastorale sont
abordées sous formes d’exposés.
La Confirmation, quant à elle, est l’accomplissement du Baptême. C’est par elle que s’achève la nouvelle naissance
dans l’eau et l’Esprit Saint. Ce sera l’occasion d’insister sur l’unité originelle entre le Baptême et la Confirmation.
NOUVEAUX MOUVEMENTS RELIGIEUX
L’apparition récente en Afrique et la rapide expansion de nouveaux mouvements religieux et
philosophiques sur le vaste champ de la Religion déjà occupé par les Églises historiques représentent un réel défi pour
celles-ci. Quel comportement les agents pastoraux des Églises, et, en particulier de l’Église catholique, doivent- ils adopter devant ces institutions différentes les unes des autres qui troublent ou interrogent les chrétiens ? Nombreuses sont les
familles pratiquantes aujourd’hui dont un membre, le plus souvent un jeune, est déjà gagné par les NMR. Le cours consistera d’abord à identifier ces mouvements, à tenter de les mettre en ordre afin de lever cet anonymat qui effraie les chrétiens. À partir d’une étude datant de l’an 2000, faite à Douala par E. de Rosny et son équipe, il est possible de distinguer quatre grands courants : le mouvement pentecôtiste, les nouvelles Églises indépendantes africaines,
le mouvement millénariste, dont les témoins de Jéhovah sont les plus connus, et le courant gnostique où peut être placée la Rose-croix Amorc, particulièrement active au Cameroun. On verra comment se situent ces mouvements à l’égard de la
société familiale, du monde économique et de la vie politique, et quelles sont leurs visées philosophiques et théologiques. Il s’agira de prendre position en tant que religieux appelés à guider le peuple de Dieu sur le chemin de la Vérité.
TRINITE
Le cours de Trinité se donne pour but de faire de sorte que la doctrine de la Trinité cesse d’être pour nous, une pièce de
musée réservée aux spécialistes, mais nous aide à approfondir notre compréhension de Dieu par Jésus-Christ, en inspirant
un nouveau type de nos relations dans la société (cf. Mt 25, 35-46).
Comme mystère divin qui dépasse la raison humaine, la Trinité doit être rapportée aux situations existentielles concrètes et
aux souffrances vécues par bon nombre des personnes (cf. Lc 4, 16-21).
EUCHARISTIE
Nous aborderons l’étude du sacrement de l’Eucharistie en voyant tout d’abord les circonstances historiques de son institution, ce qui nous amènera à parler de la Pâque juive, de la Cène pascale et des autres repas religieux juifs de l’époque
de Jésus. Cette partie biblique se terminera sur la spécificité du Repas du Seigneur dont l’un des aspects est son caractère
sacrificiel. Nous nous intéresserons ensuite au développement de la pratique eucharistique au cours des siècles, notamment depuis les Pères de l’Église jusqu’au Concile de Trente, en passant par le Moyen Age qui marque le début des controverses
sur la présence réelle. La question de la transsubstantiation occupera une bonne place dans cette partie du cours.
ONCTION DES MALADES / CNV
L’Onction des malades fait partie du septénaire sacramentaire. Il est donc un sacrement institué par Jésus
Christ, suggéré comme tel dans l’Évangile de saint-Marc (cf. Mc 6,13), recommandé aux fidèles et promulgué par l’apôtre
saint Jacques : « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les prêtres de l’Eglise et que ceux-ci prient sur lui, en
l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le rétablira, et s’il a commis des
péchés, ils lui seront pardonnés» (Jc 5,14 – 15). Comment revisiter la doctrine systématique de l’onction des malades pour
en faire un sacrement de la vie, qui participe d’une pastorale de la santé, pastorale de la vie, et non le sacrement des
moribonds , sacrement de l’article de la mort et de l’au-delà? Les grandes lignes de la Pastorale sanitaire nous permettront
d’ouvrir de perspectives nouvelles à la théologie de l’onction de malades.
MARIAGE
«Il n’est pas bon que l’homme soit seul» (Gn2,18). Cette sentence de Yahvé qui met un homme à la solitude originelle
fonde en même temps le chantier du mariage. Après un parcours des enseignements bibliques (Ancien et Nouveau
Testament), nous nous pencherons sur le mariage dans la Tradition de l’Eglise avec une attention spéciale sur l’enseignement du Concile Vatican II qui met en lumière la dignité du mariage et de la famille. Cette reformulation
christologique de la grâce du mariage renvoie à la réalité du baptême qui en est le fondement. C’est en effet sur la base de leur appartenance au Christ et à l’Eglise par le baptême que les époux se donnent mutuellement par un acte d’amour asumé dans l’amour divino-humain du Christ. Par le mariage, les baptisés reçoivent une grâce permanente d’union, de sanctification et de fécondité qui fonde leur mission d’époux et de parents. après plus de 60 ans, les problèmes du mariage et de la famille évoqués dans GS 47 ont atteint des proportions de
véritables défis pastoraux et culturels qui menacent l’avenir de l’évangélisation et de la civilisation.
MINISTERES
Le cours de théologie des ministères et du sacrement de l’Ordre se propose de faire comprendre le sens de
l’affirmation du Concile Vatican II : « Le Christ Seigneur, pour paître toujours davantage le Peuple de Dieu, a établi dans son Église divers ministères qui tendent au bien de tout le Corps. En effet, les ministres qui sont revêtus d’un pouvoir sacré servent leurs frères, afin que tous ceux qui appartiennent au Peuple de Dieu et qui, par conséquent, ont vraiment la dignité de chrétiens tendent librement et de façon ordonnée vers le même but et parviennent au salut » (Lumen Gentium 18).
Après une présentation de la problématique, l’étudiant sera conduit à l’intérieur des Saintes Écritures et de la Tradition chrétienne pour comprendre le sacerdoce de l’Ancien Testament, le sacerdoce du Christ et la doctrine sur les ministères du Nouveau Testament. Une analyse de la Tradition de l’Église dans son développement historique jusqu’aujourd’hui
complètera la connaissance des sources. Enfin, une synthèse théologique abordera de façon systématique les divers aspects dogmatiques, liturgiques, spirituels et pastoraux, ainsi que les points disputés du sacerdoce et des ministères dans l’Église,
surtout dans le contexte africain.La dernière partie abordera plusieurs thèmes spéciaux soulevés par l’exercice et le vecu des
ministères chrétiens.
THÉOLOGIE DES RELIGIONS TRADITIONNELLES AFRICAINES
Pour rendre compte de la place qu’occupent les religions traditionnelles dans la vie et la culture négro-africaines, il faut suivre l’homme depuis sa naissance jusqu’à son enterrement et constater que sa vie baigne dans un univers religieux.
Même les chrétiens africains sont influencés par les religions traditionnelles, car elles font partie de la matrice de leur culture. L’inculturation est un effort de dialogue entre ces religions et l’évangile. A l’heure du dialogue interreligieux, les
étudiants en théologie et même les théologiens sont invités à l’étude des religions traditionnelles africaines pour un
renouvellement de la pensée théologique ou pour permettre une compréhension mutuelle entre le christianisme et les gens qui pratiquent les religions traditionnelles.
THÉOLOGIE MORALE FONDAMENTALE
« La prolifération actuelle des débats éthiques met en évidence la crise de la morale due à l´oubli de ses fondements ». Cette judicieuse remarque de L. Melina montre la nécessité et même l´urgence de recourir aux fondements de l´ordre éthique pour favoriser l´émergence d´un agir humain digne de l´homme, créé à l´image et à la ressemblance de Dieu. Tel est le but visé par ce cours que nous situons au prolongement du cours d´éthique générale (philosophie).. En effet, partant de son enracinement théologique en tant que réponse de l´homme à l´appel de Dieu à la perfection, la
morale fondamentale entend examiner les actes humains à la lumière des enjeux de la foi et des exigences de la raison
humaine. Autrement dit, il est question de montrer qu´il existe un lien étroit entre le bien moral et l´accomplissement de la
vie humaine. Il faut souligner pour cela que nos actes n´engagent pas que le seul présent : ils jouissent d´une résonnance
mystérieuse et infinie en tant qu´ ils décident du bonheur éternel.
MORALE SEXUELLE ET FAMILIALE
Le premier objectif du cours de morale sexuelle et familiale est de faire comprendre que la sexualité est une dimension constitutive importante de la personne humaine. La sexualité touche à l’être profond et si elle peut être source de plaisir, de joie et d’épanouissement, force de rencontre avec l’altérité, dynamisme d’ouverture, de communion et de créativité, il n’en demeure pas moins qu’elle reste difficile à humaniser. Elle comporte de nombreux risques et peut être à l’origine des névroses et des perversions. D’où son ambiguïté. A travers une approche critique de l’exercice de la sexualité sous ses différentes formes (mariage et régulation des
naissances, célibat, relations hétérosexuelles hors mariage, homosexualité, masturbation etc.), le cours entend, entre autres
objectifs, montrer comment il est possible d’accueillir l’autre comme sujet personnel. Cet accueil est un appel de Dieu qui
veut que nous puissions bien vivre notre sexualité comme rencontre de l’autre et comme médiation de la rencontre avec Lui.
THÉOLOGIE DE LA VIE CONSACRÉE 1
Dans ce cours, il s’agit d’introduire les étudiants à entrer dans l’acte théologique consistant à scruter les richesses
charismatiques de l’Eglise. Cette dimension de l’ecclésiologie existentielle leur permettra d’abord de situer la vie consacrée
dans ses origines historiques, d’en relever son fondement germinal dans la Bible et ses fondements théologiques. Ensuite, il
sera question d’aborder le cycle vital de toute institution charismatique, la théologie de la vocation, des vœux et de la vie
communautaire. Enfin, la vie consacrée sera présentée sous l’angle de la passion pour Dieu et l’humanité.
THÉOLOGIE DE LA VIE CONSACRÉE 2
Le cours de théologie de la Vie Consacrée en contexte africain entend dégager plusieurs défis liés à cette forme de vie en contexte africain. Situés selon les perspectives aussi bien endogènes qu’exogènes, il traite des questions de
l’inculturation du charisme, de l’éducation, la formation et l’accompagnement des personnes consacrées. Il se penche également sur les questions de leadership, de crises et les effets de la mondialisation. De nombreuses thématiques
présentées aux étudiants leur donnent aussi la possibilité de mener des réflexions sur la mission des consacrés en Afrique.
ENSEIGNEMENT SOCIAL DE L’ÉGLISE
Fondée sur la Parole de Dieu et la loi naturelle, la doctrine sociale de l’Eglise aide l’homme à ordonner son agir à sa
vocation d’amour en vue de la félicité éternelle face aux risques qui découlent des biens temporels utilisés au quotidien au
sein la société économique dans laquelle il vit. Elle procède par la méthode du « voir-juger-agir » pour sauvegarder la
dignité de la personne humaine, principe majeur autour duquel gravitent tous les autres. Elle marque la préoccupation de
l’Eglise sur la situation de l’homme dans le monde et surtout sa bienveillance.
THÉOLOGIE SPIRITUELLE
Dieu se communique à l’homme et l’homme s’ouvre à sa présence, collabore à l’action de l’Esprit Saint, qui le fait devenir de plus en plus semblable au Christ (LG). Ainsi, à chaque croisement de la vie, la conversion et le désir de sainteté sont les
fondements de toute vie spirituelle. Tout en restant attentif aux implications pastorales, le cours se propose de clarifier les
structures propres de l’expérience chrétienne et en particulier celles qui dérivent de l’histoire de la Révélation, et en étudier
l’aspect dynamique.
BIOÉTHIQUE
Parler de « questions de bioéthique » renvoie à un champ immense d’investigation, tant la démarche et les centres
d’intérêts que recouvre ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler « bioéthique » sont variés. Le choix que nous avons
opéré nous oblige à nous limiter sur des questions touchant l’humain dans son origine et de son devenir. En abordant la
problématique de l’assistance médicale à la procréation (l’AMP), l’avortement provoqué, l’euthanasie, les greffes d’organes
et le clonage humain, nous voudrions nous situer dans une logique d’excès ; excès de pouvoir de l’homme sur l’homme et
excès de responsabilité. Comment concilier les souffrances, situées en amont, qui engendrent ces excès et les positions de
l’Église souvent incomprise et qualifiée de rétrograde? Une analyse critique de certains documents magistériels (lettre des
Évêques du Cameroun sur l’avortement provoqué, Donum Vitae, Evangelium Vitae, Dignitas personae) nous permet de nous
positionner en humanistes croyants.
MORALE SPÉCIALE
Peut-on et doit–t-on parler d’une spécificité de la morale chrétienne ? Mieux, pour reprendre les termes de Xavier
Thévenot, le christianisme propose-t-il une morale originale qui se traduit par des préceptes qu’il est le seul à formuler ou
au contraire, invite-t-il seulement à assumer chrétiennement la morale humaine et naturelle, morale de tout homme de
bonne volonté, quand du moins cette morale est conforme aux exigences de la raison droite considérée dans son
autonomie par rapport à toute révélation ?
Pour répondre à cette question, le cours se propose de montrer qu’il n’y a pas de foi authentique en Dieu sans une juste
articulation avec la raison (rapport foi – raison) ; pas de véritable espérance sans conjugaison avec la vertu de la force
(rapport espérance – courage) ; pas de vraie charité sans justice (rapport charité – justice). Pour tout dire, le chrétien doit
a b s o l u m e n t a r t i c u l e r v e r t u s t h é o l o g a l e s e t v e r t u s c a r d i n a l e s .